Arrivés
chez Décathlon pour acheter deux ou trois malheureuses bouteilles de gaz on
ressort avec un magnifique bateau gonflable de compétition, rien de plus normal.
Maintenant que nous avons cette embarcation entre nos mains nous somme prêt à
affronter les vents et les marais et à traverser l’atlantique en direction des
Ameri……… Non je crois que je
m’emballe un peu ! Commençons par quelque chose à notre portée.
Stationné
sur notre petit promontoire qui domine l’océan, un petit ilot désert de sable
blanc pointe le bout de son né durant les marées basses. Un parfait cap pour la
première navigation de notre tout jeune navire.
Après
une bonne nuit de sommeil nous préparons tout notre attirail de navigation. La
check-liste terminée et le bateau gonflé nous voilà sur l’eau en direction de l’ile
déserte. Petit problème, la marée a déjà bien entamé sa montée l’ile est
toujours là mais pour combien de temps ?
500 mètres nous séparent de notre objectif.
La
première barrière de vague passée nous voilà naviguant paisiblement sur des
eaux relativement calmes. Leïla n’est pas très rassuré l’eau n’est pas son
élément favori. Le temps de prendre un peu mes marques avec les rames et la machine
est lancée !!
Mais
difficile de garder le cap les courants nous embarquent à tribord. Ma camarade
de bord n’est plus très sûr de vouloir continuer l’aventure mais elle surmonte
sa peur avec courage et nous tentons ensemble de maintenir le cap. Malheureusement
nous avons trop tardé dans les préparatifs de l’expédition et l’ile n’est plus,
elle a laissé la place à un enchevêtrement de vagues.
Fatigué
de ramer à contrecourant je ne veux pas abandonner la mission pour autant. L’eau
a recouvert l’ile mais il est toujours possible d’y poser les pieds au moins
pour reprendre un peu de force. Leïla est en panique ! et je pêne à avancer,
chaque moment de relâche nous fait reculer de plusieurs mètres ! Nous faisons
une tentative, Leïla prend son courage à deux mains, saute du navire et sonde
la profondeur pour toucher terre mais rien n’y fait le courant est trop fort et
nous nous éloignons de plus en plus. Elle remonte sur le bateau paniqué.
Tant
pis la mission est avortée. Mais l’expédition ne l’est pas pour autant, notre
navire de fortune valdingue de droite à gauche en quelques secondes nous voilà
déjà loin de l’ile et un bateau de garde côte vient nous voir pour nous avertir
des dangers des courants marins. Je me suis dit à ce moment-là qu’on avait peut-être
fais un peut les cons. Je leur demande donc s’il serait possible de nous rapprocher
de la côte pour nous sortir d’affaire, mais ils nous on rit au nez et nous on
dit que maintenant que nous étions là il fallait que nous nous sortions seul d’affaire,
et ils sont repartis aussi tôt !
Le
danger ne devait donc pas être ci grand et nous avons put regagner une petit
plage déserte non sans efforts.
Pour
regagner notre point de départ nous avons uni nos forces à contrecourant, moi sur
le bateau avec les rames et Leïla dans l’eau avec ses palmes en tant que moteur
240 cv.
Ouf,
sauvé !!