mardi 20 juin 2017

En 3 coups de rames, on y est

Arrivés chez Décathlon pour acheter deux ou trois malheureuses bouteilles de gaz on ressort avec un magnifique bateau gonflable de compétition, rien de plus normal. Maintenant que nous avons cette embarcation entre nos mains nous somme prêt à affronter les vents et les marais et à traverser l’atlantique en direction des Ameri………      Non je crois que je m’emballe un peu ! Commençons par quelque chose à notre portée.

Stationné sur notre petit promontoire qui domine l’océan, un petit ilot désert de sable blanc pointe le bout de son né durant les marées basses. Un parfait cap pour la première navigation de notre tout jeune navire.

Après une bonne nuit de sommeil nous préparons tout notre attirail de navigation. La check-liste terminée et le bateau gonflé nous voilà sur l’eau en direction de l’ile déserte. Petit problème, la marée a déjà bien entamé sa montée l’ile est toujours là mais pour combien de temps ?  500 mètres nous séparent de notre objectif.
La première barrière de vague passée nous voilà naviguant paisiblement sur des eaux relativement calmes. Leïla n’est pas très rassuré l’eau n’est pas son élément favori. Le temps de prendre un peu mes marques avec les rames et la machine est lancée !!
Mais difficile de garder le cap les courants nous embarquent à tribord. Ma camarade de bord n’est plus très sûr de vouloir continuer l’aventure mais elle surmonte sa peur avec courage et nous tentons ensemble de maintenir le cap. Malheureusement nous avons trop tardé dans les préparatifs de l’expédition et l’ile n’est plus, elle a laissé la place à un enchevêtrement de vagues.
Fatigué de ramer à contrecourant je ne veux pas abandonner la mission pour autant. L’eau a recouvert l’ile mais il est toujours possible d’y poser les pieds au moins pour reprendre un peu de force. Leïla est en panique ! et je pêne à avancer, chaque moment de relâche nous fait reculer de plusieurs mètres ! Nous faisons une tentative, Leïla prend son courage à deux mains, saute du navire et sonde la profondeur pour toucher terre mais rien n’y fait le courant est trop fort et nous nous éloignons de plus en plus. Elle remonte sur le bateau paniqué.

Tant pis la mission est avortée. Mais l’expédition ne l’est pas pour autant, notre navire de fortune valdingue de droite à gauche en quelques secondes nous voilà déjà loin de l’ile et un bateau de garde côte vient nous voir pour nous avertir des dangers des courants marins. Je me suis dit à ce moment-là qu’on avait peut-être fais un peut les cons. Je leur demande donc s’il serait possible de nous rapprocher de la côte pour nous sortir d’affaire, mais ils nous on rit au nez et nous on dit que maintenant que nous étions là il fallait que nous nous sortions seul d’affaire, et ils sont repartis aussi tôt !
Le danger ne devait donc pas être ci grand et nous avons put regagner une petit plage déserte non sans efforts.
Pour regagner notre point de départ nous avons uni nos forces à contrecourant, moi sur le bateau avec les rames et Leïla dans l’eau avec ses palmes en tant que moteur 240 cv.

Ouf, sauvé !!

lundi 5 juin 2017

Lisboa avec les copains

Les retrouvailles commencent bien, il y a un décalage horaire d’une heure au Portugal sauf qu’on n’était pas au courant, ce qui nous a fait poireauté un bon moment de plus à l’aéroport pour accueillir les filles !
Ça fait plaisir de revoir Mariette et Cloé toute contente d’arriver à Lisbonne pour leurs vacances.

Dans la ferveur de ses retrouvailles on s’est un peu emballé dans notre petit appartement du dernier étage l On entame quelques bières accompagnées de Luciano et Nestor, les amis argentins de Mariette maintenant grenoblois. Quelques coups de balais résonnent au plancher, « notre voisin du dessous » n’apprécie pas autant que nous ce bon moment passé animé par des combats de luttes des filles. Mais rien de grave un peu plus de calme et les problèmes de voisinage se sont arrêtés là.
Quelques heures plus tôt, nous prenions au coucher du soleil, un petit apéritif sur les berges du Tage avec vue sur Lisboa et son pont de San Francisco bis. Ensuite guidés par Luciano, nous nous sommes perdus dans une impasse, qui nous ramena finalement par des sentiers détournés et surprenants sur le droit chemin. Ce labyrinthe de ruines industrielles a bien failli nous faire revenir sur nos pas non sans compté sur les chocottes de certain(e)s d’entre nous !

Samedi soir on a pu gouter à la furie nocturne de Lisboa. Les rues étroites et vallonnés du barrio alto se sont transformées en piste de dance et bars improvisés fortement ambiancées ! On reconnait bien là le climat festif d’une ville du sud. Happé par la foule on se retrouve à déguster des Ginjas « gouleyantes » avant de poursuivre le reste de la nuit dans les boites jusqu’au lever du jour. Et tout ça pour 10 balles !

Après ce séjour légendaire on restera tous pour toujours amis pour la vie, grâce à notre bracelet de l’amitié qui nous liera tous ensemble quoi qu’il arrive jusqu’à la fin des temps de l’univers entier !


A noté les Pasteis de Nata, pâtisseries typiques de Lisboa sont d’une suculissance mémorable !